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Un capharnaüm dans ma tête
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21 mai 2010

Eolhsand (Scène 10)

Rien n'est à moi sauf celle qui donne son nom à la fic. Le reste est à la BBC.


Scène 10 : L'intruse


« Que faites-vous ici ? » demanda Merlin d'un ton dur.

L'intruse, Eolhsand évidemment, se retourna.

« Je voulais parler à Gaïus, se défendit-elle aussitôt.

-Il est allé voir un malade. »

Le jeune homme remarqua alors que la barde se trouvait devant la table où ils avaient laissé les bébés.

« Que faites-vous ici ? » répéta Merlin.

Qu'avait-elle voulu faire aux bébés de bois ?

« Je venais voir Gaïus mais comme il n'est pas là... »

Elle laissa sa phrase en suspens.

« Mais tu pourrais peut-être m'aider après tout. Sa majesté veut que j'ai une servante tout le temps de mon séjour au château. Je n'ai pas réussi à l'en dissuader mais il m'a tout de même donner la permission de la choisir moi-même. Je ne connais personne ici. Aurais-tu quelqu'un à me conseiller ? »

Merlin rejeta aussitôt le nom qui lui était spontanément venu à l'esprit. Non, il ne pouvait pas laisser son amie servir cette femme alors qu'il avait tant de soupçon sur elle. Mais... Mais, même si Gwen ne s'en était pas plaint, il avait compris que l'atmosphère des cuisines lui pesait... Et si Gwen la servait, il aurait plus de renseignement sur la Barde. Il pourrait mieux la surveiller.

Cette pensée le choqua plus qu'il n'aurait pu le dire. Depuis quand décidait-il d'utiliser ses amis de cette manière ? Autant jeter Arthur dans les griffes de cette femme de suite !

« Merlin ? »

Le jeune homme gardait le silence. Le regard du jeune Enchanteur était fixé sur celui de la femme blanche. Qu'est-ce qui pouvait bien se passer derrière ces yeux d'or ?

C'est à ce moment-là que Gaïus entra dans son cabinet alors que Merlin et Eohlsand continuait à se regarder en chien de faïence. Il leur lança à tous deux un regard interrogateur. Merlin garda le silence. Eolhsand parla.

« Bonsoir Gaïus. Je désirais vous voir et Merlin m'a tenu compagnie en attendant. »

Elle s'approcha du médecin.

« Ainsi que je l'ai dit à votre jeune protégé, le Roi veut que j'ai une servante. Je me demandais si vous ne pourriez pas me conseiller quelqu'un.

-Guenièvre. » suggéra aussitôt le médecin.

Cette suggestion lui attira aussitôt un regard assassin de la part de Merlin mais il l'ignora.

« Guenièvre, répéta doucement Eolhsand. Merci Gaïus. »

La Barde les laissa seuls.

« Pourquoi lui donner le nom de Guenièvre ? Éclata aussitôt Merlin.

-Parce qu'elle sera plus heureuse auprès d'Eolhsand que dans les cuisines, tu le sais aussi bien que moi.

-Mais cette femme est peut-être...

-Tu n'as aucune preuve à ce propos Merlin.

-Elle s'est introduit ici en ton absence. Je suis sûr qu'elle voulait faire quelque chose aux bébés. »

Le vieil homme leur jeta un rapide coup d'œil.

« Ils sont comme tout à l'heure.

-J'ai dû arriver avant qu'elle ne puisse leur faire quoi que ce soit. »

Le médecin soupira. Si Eolhsand était là pour l'aider, pourquoi faisait-elle autant de mystère ? Qu'attendait-elle donc pour se faire connaître ?

Le vieux médecin préféra détourner la conversation.

« As-tu trouver quelque chose sur les bébés ?

-Rien. »

Gaïus soupira une nouvelle fois. Ils devaient changer d'approche. Qu'est-ce que tous ces bébés pouvaient bien avoir en commun ?

...

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