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Un capharnaüm dans ma tête
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13 juin 2010

Eolhsand (Scène 18)

Rien n'est à moi sauf celle qui donne son nom à la fic. Le reste est à la BBC.


Scène 18 : Un plan ?


« Tu ne peux pas le garder. » déclara Gaïus

Il était désolé pour son jeune protégé mais c'était trop risqué de garder ce Dragon.

« Je le sais bien mais... » répondit Merlin sans même tourner les yeux vers le vieil homme ; il n'avait d'yeux que pour le Dragon.

Ce dernier était sur la table. Il ne cessait d'aller de Gaïus à Merlin qui étaient en train de prendre leur petit déjeuner et il réclamait quelques miettes de leur repas. A un moment, Merlin lui fit signe de venir vers lui. Le Dragon obéit aussitôt. Merlin lui caressa la tête.

« Je prendrais un peu de viande en nourrissant les chiens de chasse d'Arthur. Ça te plairait ? »

Le Dragon ronronna.

« Merlin !

-Je sais. Je ne peux pas le garder. Je sais. Mais je sais comment le faire disparaître maintenant et je peux le faire à n'importe quel moment. »

Gaïus et Merlin avaient fouillé la cachette dans laquelle le jeune homme entreposait tout ce qui pouvait le relier à la Magie. Tout était là... Sauf le Dragon taillé par Balinor et que Merlin avait gardé précieusement.

Le jeune homme avait aussi raconté à Gaïus ce qui s'était passé pendant la nuit précédente. Le vieil homme pensait que Merlin avait jeté le sort permettant d'animer les objets. Il suffisait donc de réciter la formule inverse pour que le petit Dragon redevienne une statuette.

« Mais en seras-tu capable ? » demanda Gaïus.

En vérité, le médecin s'était déjà résigné à voir le petit Dragon vivre ici mais il ne pouvait pas le montrer ouvertement à son jeune protégé. Merlin allait garder le Dragon, il en était certain, et lui, il garderait le secret.

La porte s'ouvrit. Merlin prit aussitôt le Dragon pour le cacher dans ses vêtements. C'était chaud et les écailles ne lui firent aucunement mal contrairement à ce qu'il avait pensé.

« Pourquoi souris-tu comme un idiot ? » demanda Arthur qui venait d'entrer.

Merlin ravala son sourire. Arthur haussa les épaules. Merlin était parfois une telle énigme mais c'était Merlin. Il fallait le prendre comme ça ou pas du tout.

« Vous avez trouvé quelque chose sur les Fées ? Demanda le Prince.

-Pas grand chose d'utile, répondit Gaïus. Les Fées sont curieuses. C'est la plupart du temps pour cette raison qu'elles enlèvent des bébés mais elles finissent toujours par les rendre à leurs parents. Pour ne pas qu'ils se rendent compte de l'enlèvement, elles laissent généralement un morceau de bois qui a la forme d'un bébé. On appelle cela un changeling.

-Ce sont donc bien des Fées qui ont enlevés ces bébés ?

-Oui mais... Généralement, elles n'enlèvent qu'un bébé à la fois. Elles n'ont jamais autant enlevé d'enfants d'un coup.

-Il doit y avoir autre chose mais nous ne savons pas quoi, ajouta Merlin.

-Et si nous en capturions une ? Proposa Arthur.

-Capturer une Fée... C'est difficile, très difficile Sire.

-Et en utilisant leur curiosité ? Fit remarquer Merlin.

-Ainsi que je te l'ai dit... Quelque chose qui nous semble extraordinaire est normal pour Elles et inversement. Ça sera très dur de trouver l'objet approprié. »

La porte de la pièce était restée ouverte. Gwen fit soudain irruption à l'intérieur. Elle semblait très inquiète. Elle ne remarqua même pas la présence d'Arthur.

« Gaïus ?

-Qu'y a-t-il ?

-Dame Eolhsand... Elle a refusé de m'ouvrir quand je suis allée la réveiller ce matin. Elle m'a dit qu'elle ne se sentait pas bien mais quand j'ai dit vouloir m'occuper d'elle, elle m'a ordonnée de rentrer chez moi. »

Gaïus prit les mains de la jeune femme dans les siennes.

« Je vais allé la voir ne t'inquiète pas.

-Merci Gaïus. »

Arthur avait préféré gardé le silence jusqu'à là. Il comprenait parfaitement les raisons pour lesquelles Guenièvre l'ignorait mais il voulait tout de même qu'elle sache qu'il était là. Il est dur d'être ignoré de l'être aimé.

« Cette barde est une invité de Camelot... Peut-être devrais-je venir avec vous, Gaïus, pour m'enquérir de sa santé ? »

En entendant la voix du Prince, Gwen se tourna vers lui l'air confus.

« Veuillez excuser mon impolitesse Sire.

-Ce n'est pas grave. »

Une pause.

« Peut-être devrais-je aussi remercier votre Maîtresse de prendre un tel soin de sa servante. Comment expliquer une telle inquiétude de la part de cette dernière autrement ? »

Gwen s'inclina. Arthur ne la quittait pas du regard. Gaïus et Merlin échangèrent un regard entendu.

« Je vais vous laisser. » déclara Gwen.

Elle gardait les yeux baissés mais de temps en temps, son regard se posait furtivement sur Arthur. La jeune femme quitta finalement la pièce.

« Je devrais peut-être allé voir Eolhsand tout de suite, déclara Gaïus. A moins que votre Altesse n'ait encore besoin de moi ?

-Vous pouvez y aller. Merlin et moi allons trouvé un moyen d'attirer une Fée. »

Gaïus quitta lui aussi la pièce après avoir pris quelques instruments afin d'examiner la Barde.

« Peut-être devrais-je aussi remercier votre Maîtresse de prendre un tel soin de sa servante. Comment expliquer une telle inquiétude de la part de cette dernière autrement ? » répéta Merlin d'un ton goguenard après le départ du médecin.

Arthur le fixa attentivement.

« Les Serviteurs qui osent se moquer ainsi de leur Maître sont rares... Les Fées apprécieront j'en suis certain. »

...

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