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Un capharnaüm dans ma tête
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31 juillet 2010

Eolhsand (Scène 33)

Rien n'est à moi sauf celle qui donne son nom à la fic. Le reste est à la BBC


Scène 33 : Réunion de Crise


« Reste à savoir comment le Sorcier s'est associé aux Fées. » fit remarquer Merlin tout en échangeant un rapide coup d'œil avec Gaïus car eux savaient mais ils ne pouvaient pas le dire au troisième homme qui se trouvait dans le cabinet du médecin de la Cours.

Arthur et Merlin, à la suite de leur aventure, s'étaient donc réfugiés chez le médecin pour discuter de ce qu'ils devaient faire. Arthur ne voulait pas parler des Fées à son père. Il pensait qu'Uther ne le croirait jamais et cela même s'il lui racontait ce qu'il venait de voir. Gaïus avait été d'accord avec lui. Pour le moment les trois hommes avaient donc décidé d'attendre que l'aube se lève. L'un d'eux, Gaïus certainement, se chargerait de prévenir le Roi tandis que les deux autres iraient récupérer le nouveau Changeling. Suite à ces évènements, Arthur pensait que son père accepterait de libérer tous ceux qui avaient été arrêtés la veille. Gaïus pensait le contraire et il l'avait dit au Prince. Arthur avait donc décidé de tout faire pour convaincre son père à ce propos. Après tout quel besoin avait-il de retenir tous ces gens puisque le Sorcier semblait être capable d'enlever ces enfants alors qu'il était enfermé ?

Restait donc maintenant le problème des Fées et de leur capture.

A la question rhétorique de Merlin, Arthur fut tentée de répondre que des êtres maléfiques n'avaient besoin d'aucune raison pour s'associer entre eux mais le souvenir de la licorne le retint. Les Fées étaient peut-être toute aussi innocentes que la Créature Magique qu'il avait tué ce jour-là. Peut-être que le Sorcier les obligeait à enlever ces enfants ? Pour ce faire, il devait avoir un moyen de pression sur Elles. Lequel ?

« Tu leur posera la question quand nous les aurons capturés Merlin.

-Avez-vous un plan Sire ? Demanda Gaïus.

-Aucun. Celui que nous avons utilisé la dernière fois était loin d'être probant. » répondit-il tout en jetant un regard assassin à Merlin afin d'éviter toutes allusions verbales et explicites à cette histoire de tarte.

Mais Merlin était plongé dans ses pensées et il ne fit pas le moins du monde attention au regard meurtrier de son Maître.

« Merlin ! » appela Arthur d'un ton exaspéré.

Le jeune homme cligna plusieurs fois des yeux.

« Oui ? »

Arthur leva les yeux au ciel.

« J'espère que tu as un plan à nous proposer au moins, histoire de justifier cette soudaine absence...

-En fait, répondit Merlin d'une voix hésitante, j'en ai peut-être un.

-Parle ! Ordonna aussitôt Arthur.

-D'après ce que nous avons appris dans les livres, les Fées ont besoin de danse et de musique pour vivre. Peut-être que jouer de la musique les attirerait ?

-C'est une idée à creuser, jugea Arthur après un instant de réflexion.

-Alors vous allez avoir besoin d'un musicien hors pair. Les Fées ne vous accorderont aucun regard si la musique que vous leur jouez n'est pas parfaite, intervint Gaïus.

-Nous ne pourrons donc pas demande à Gwen de jouer. » en conclut Merlin.

C'était l'idée qu'il avait eu. Il n'avait aucune envie de faire appel à Eolhsand.

Comme à chaque fois qu'il avait une pensée méfiante envers la femme blanche, Sweostor se manifesta par un léger grognement... qu'Arthur entendit.

« Qu'est-ce que c'était que ça ? »

Il parcourut les alentours du regard tandis que Gaïus lançait un regard accusateur à Merlin. Le jeune homme lui adressa en retour un regard désolé. Le Prince ne se rendit compte de rien.

Sweostor était couchée à côté de la cheminée. Arthur était incapable de la voir à cause du sort d'invisibilité qu'elle maintenait maintenant en permanence. Merlin aurait voulu aller caresser la jeune Dragonne mais c'était impossible pour le moment. Il se contenta donc de lui adresser quelques pensées rassurantes. Sweostor se rendormit.

La conversation sur les Fées reprit. Les trois hommes étaient arrivés à la même conclusion mais Arthur fut le premier à l'exprimer à haute voix.

« Nous allons avoir besoin de cette Barde Blanche. »

...

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