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Un capharnaüm dans ma tête
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11 août 2010

Eolhsand (Scène 40)

Rien n'est à moi sauf celle qui donne son nom à la fic. Le reste est à la BBC


Scène 40 : Une question de Danse et de Magie


Arthur et Merlin finirent par réussir à s'échapper de la fête qu'avait organisé Uther. Les deux jeunes hommes se rendirent dans la forêt qui entourait Camelot. Les Fées leur avaient donné rendez-vous à cet endroit afin qu'ils puissent assister à leur Danse. Comme la nuit précédente, c'est une chemin de fleurs et d'herbe qui les conduisit jusqu'à Elles.

L'endroit où allait avoir lieu le « bal » n'était pas très loin du Lac de Freya. Merlin se promit intérieurement d'y aller après avoir assisté à la Danse de vie des Fées.

A peine furent-ils arrivés dans la petit clairière où allait se produite la danse qu'une voix aussi pure que le cristal s'éleva. La Reine des Fées chantait. Bientôt ce son magnifique fut accompagné d'une musique assez lente alors qu'il n'y avait aucun orchestre à ses côtés.

Les Fées qui se trouvaient autour d'Elle commencèrent à danser. Elles formaient une ronde. Trois pas à droite et Elles marquaient une pause acrobatique. Trois pas à gauche et Elles en marquaient une autre.

La musique accéléra. La Danse également. La ronde... Tourna.

Arthur oscillait de la tête en rythme. Merlin le vit soudain faire un pas en avant. Il le retint. Arthur le regarda. Le Prince semblait complètement hypnotiser.

« Je suis désolé Sire. » déclara Merlin avant de lui donner une légère claque.

Arthur cligna plusieurs fois des yeux. Merlin l'entraîna un peu plus loin et il l'obligea à s'assoir contre un arbre.

« Merlin, gronda Arthur.

-J'ai fait ça pour votre bien. Vous étiez en train de vous laissez entraîner par la Danse. »

Arthur ne comprenait pas.

« Les Danses des Fées sont fascinantes et si jamais un humain entre dans la Danse, il ne pourra plus s'arrêter. C'est de cette manière qu'Elles ont tué le Sorcier. »

Le Prince se mit à réfléchir.

« Tu n'as pas l'air d'être attiré toi, fit-il remarquer.

-C'est sans doute parce que j'ai assisté à la mort du Sorcier. »

Au fond de lui, Merlin pensait qu'il y avait une autre raison. Il se rappelait de ce que lui avait dit Kilgarrah. Comme les Fées et les Dragons, il était né de la Magie. Ceci devait l'immuniser contre le pouvoir de fascination de la Danse.

Arthur se remit à observer la Danse. Les Fées tournaient si vite autour de leur Reine qu'il était maintenant presque impossible de voir leur mouvement.

« Les poètes ont raison, murmura le Prince. Ce sont les choses les plus belles qui sont les plus dangereuses.

-La Magie est une arme Sire, lui dit Merlin ; même si la réflexion d'Arthur ne demandait aucune réponse. Vous avez votre épée et d'autres ont... »

L'Enchanteur décida de laisser sa phrase en suspens mais Arthur avait compris ce qu'il voulait dire.

« Alors pourquoi ne se servent-ils pas de leur pouvoir pour protéger ce qui leur est cher ? Pourquoi s'en servent-ils pour faire souffrir les autres, pour avoir plus de pouvoir ? »

Merlin ne répondit pas. Il aurait pu lui dire que ceux qui détenaient l'épée faisaient souvent de même mais il sentait qu'Arthur n'était pas encore prêt à entendre ce genre de chose.

« Profitons de la Danse Sire. C'est un grand honneur qui nous ait fait. »

Arthur ne répondit pas. La Danse ne l'intéressait plus. Il réfléchissait. Peut-être devait-il en apprendre plus sur la Magie. S'il en savait plus, il pourrait mieux défendre Camelot contre elle.

...

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