Le cri de la Banshee (scène 8)

 Tout est à la BBC sauf Eolhsand et Sweostor.

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Scène 8 : Un air de Déjà-vu

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Arthur était dans sa chambre. Il attendait Merlin. Son serviteur n'allait pas tarder. Il devait lui apporter son déjeuner.

Un coup à la porte. Arthur alla ouvrir. Merlin était dans le couloir, un plateau dans les mains.

« Merci beaucoup Sire. C'est trop d'honneur. »

Arthur leva les yeux au ciel et le laissa passer. Merlin alla jusqu'à la table pour y poser son plateau. Il commença à décharger les victuailles qui s'y trouvaient tandis que le Prince s'installait en face de lui.

Merlin avait fini. Il attendait qu'Arthur lui donne l'ordre de partir mais le Prince se leva à demi pour décharger une assiette de ses fruits... Comme le jour où Merlin lui avait prêté cet étrange serment (1). Arthur posa ensuite l'assiette devant Merlin.

« Assis-toi. » ordonna-t-il.

Merlin obéit. Arthur se mit à les servir sous le regard étonné de son serviteur.

« Je voulais parler du meurtre. Tu n'allais tout de même pas resté planté devant moi pendant que je mange. »

Un demi-sourire se dessina sur les lèvres de Merlin. Il n'y avait pas si longtemps, l'autre jeune homme n'aurait pas eu de tel scrupule.

« Quoi ? demanda le Prince qui s'était aperçu de ce petit sourire.

-Rien... Rien du tout Sire. »

Arthur se rassit.

« Gaïus et toi... Vous n'avez rien trouvé d'autre ?

-J'ai tout dit à votre père.

-Et... Et ce qu'il manque ?

-Nous ne savons pas. Selon Gaïus, nous pourrions avoir affaire à un Sorcier. Certains... Certains rituels magiques ont besoin de... de ce genre de chose. »

Merlin avait même vu la description de ce type de pratique dans le livre de magie que lui avait confié Gaïus. C'était de la magie noire et il fallait la connaître pour pouvoir lutter efficacement contre elle.

« Pourquoi ne pas en avoir parlé à mon père ?

-Nous ne sommes sûrs de rien. » expliqua Merlin.

Arthur devint soucieux. Il allait multiplier les rondes mais il devait sûrement avoir autre chose à faire. Il changea ensuite de sujet.

« Mon père veut te voir. Personnellement.

-Quoi ?

-Je lui ai fait part du désir de Gaïus de te prendre comme apprenti. »

Mieux valait que la demande vienne de Gaïus...

« Il doute de tes capacités en la matière. »

Un silence.

« Mon père sera difficile à convaincre Merlin. »

Le jeune homme s'en était douté mais cela ne coûtait rien d'essayer. Que pouvait-il lui arriver de pire si ce n'est un petit après-midi au pilori pour avoir déplu à Sa Majesté.

...

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(1) Voir Eolhsand scène 36