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Un capharnaüm dans ma tête
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7 août 2010

Eolhsand (Scène 38)

Rien n'est à moi sauf celle qui donne son nom à la fic. Le reste est à la BBC


Scène 38 : Dilemme


La Reine et les Fées guidèrent Arthur, Merlin et Eolhsand à travers le dédale de la grotte. Pendant leur longue marche, Arthur lança de temps en temps des regards méfiants à la barde. Il s'était promis d'avoir une conversation avec elle.

Les humains et les Fées finirent par arriver dans une luxuriante vallée au fond de laquelle s'élevait un petit manoir. Tout ceci laissa le Prince, l'Enchanteur et la Barde bouche-bée.

Nous avons dû l'aider à bâtir tout ceci. Il n'était pas assez puissant pour le faire seul.

La Reine des Fées ne leur donna aucune autre explication.

Ils arrivèrent au manoir. Un cri joyaux les accueillit.

« Papa ! Tu es rentré ! »

Une dizaine d'enfant surgirent devant eux. Le plus vieux devait avoir une dizaine d'années. Le plus jeune trois ou quatre. Ils virent les nouveaux arrivant. La surprise laissa vite la place à la haine.

« Meurtrier ! »

Un enfant prononça quelques mots en anciens langages. Ses mains s'enflammèrent.

« Les Pendragons doivent mourir ! »

Mais soudain le regard des enfants perdirent toute lueur de haine. Les flammes disparurent. Les enfants restèrent immobiles, le regard dans le vide.

Face au regard interrogateur d'Arthur, Merlin montra discrètement les Fées. Le Prince se tourna vers Elles.

« Qui sont ces enfants ? »

Mais il se doutait de la réponse.

Je suis enfermée depuis des années. Une décennie sans doute. Avant ce n'était qu'un ou deux enfants par an et il y a quelques temps... Chaque nuit, il fallait lui ramener un enfant. Nous ne savons pas pourquoi.

Qu'allait-il faire de ces enfants ? Il n'était pas question de les ramener à Camelot. Son père allait les tuer jusqu'au dernier s'il faisait ça.

« Et leurs parents ? »

Nos changeling ne vivent pas longtemps. Ces enfants sont morts pour leur parents.

Une idée germa dans l'esprit d'Arthur. Il voulut la repousser aussitôt mais... Il était Prince. Il devait protéger Camelot. Il ne pouvait pas fournir de nouveaux soldats à ses ennemis. Mais il ne voulait pas voir ces enfants mourir. C'était sans doute la seule solution.

Arthur regarda Merlin. Il voulait lui demander son avis. Son serviteur avait l'air désolé. Il était certainement parvenu aux mêmes conclusions que lui.

La main d'Eolhsand se posa sur le bras du Prince. Elle était aussi désolée que Merlin.

« Je suis Barde, murmura-t-elle. Je sais où trouver les Druides. Ils ne se méfieront pas de moi. »

Arthur repensa à ce qu'avait dit la Barde lorsqu'elle faisait face au Sorcier.

« Je devrais vous traîner devant un tribunal pour sorcellerie.

-Je ne suis pas Sorcière. » répondit-elle.

Arthur soupira. Il ne savait pas quoi faire. Cette femme était suspecte mais elle l'avait aidé. Il savait déjà qu'il allait regretter sa décision mais il avait d'autres problèmes pour le moment. Mais une chose était sûre, il la surveillerait de près.

« Je vous laisse la vie sauve pour les services que vous venez de rendre à Camelot mais il n'y aura pas de seconde fois. »

Eolhsand s'inclina.

« Occupons-nous des bébés. Eolhsand, vous reviendrez plus tard pour conduire ces enfants auprès des druides. »

Arthur se tourna vers les Fées.

« Pourriez-vous vous occuper d'eux en attendant ? »

Vous m'avez libéré. Nous ferons tout ce que vous voulez.

Arthur les remercia.

Le regard empli de fierté que Merlin posait sur lui n'échappa pas au jeune Prince. Merlin pensait certainement qu'il avait pris les bonnes décisions. Arthur aurait aimé en être aussi sûr que lui.

...

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