Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Un capharnaüm dans ma tête
Newsletter
17 octobre 2010

Le Cri de la Banshee (scène 17)

Tout est à la BBC sauf Eolhsand et Sweostor.


Scène 17 : Douce Entrevue


Arthur avait laissé Sir Léon finir la fouille seule. Il se rendait maintenant chez Gaïus afin d'avoir une confirmation à ses soupçons.

Cette femme... Cette femme était sans doute une sorcière et les sorcières étaient maléfiques. Elles devaient mourir.

Mais personne ne méritait de mourir ainsi. Seule. Dans une ruelle sombre. Égorgée.

Il fallait en parler à Gaïus avant d'en parler à son père.

Arthur marchait rapidement mais il ralentit soudain le pas. En face de lui venait Guenièvre. Il ne résista pas à l'envie de la saluer d'un léger mouvement de tête.

Gwen lui sourit et s'arrêta.

« Bonjour Sire. » lui dit-elle en s'inclinant rapidement.

Arthur jeta un léger coup d'œil aux alentours. Nul trace de la femme blanche.

« Votre maîtresse n'est pas avec vous ?

-Le soleil incommode trop Dame Eolhsand pour qu'elle sorte. Elle m'a donc chargée de préparer les visites qu'elle veut faire aux gens de la cité dans la soirée. »

Arthur se demandait ce que Gwen voulait dire par là.

« Dame Eolhsand rend visite aux malades, lui expliqua la servante. Elle leur joue de la musique. Elle donne un peu d'instruction aux enfants.

-Où allez-vous ce soir ? »

Elle lui donna le nom du quartier que le Prince venait de quitter.

« Faites attention, la prévint Arthur. Avec ce meurtrier...

-Vous pensez qu'il pourrait y avoir d'autres meurtres Sire ?

-Nous n'en avons aucune idée mais tant que nous n'avons pas arrêté le coupable, il faut rester prudent. »

Gwen acquiesça.

« Je n'aimerais pas qu'il vous arrive quelque chose Guenièvre. » murmura ensuite Arthur.

Un sourire timide se dessina sur les lèvres de la servante. Elle s'inclina de nouveau.

« Je dois y aller Sire.

-Je vous laissez poursuivre votre route. »

Gwen s'éloigna. Arthur la suivit du regard. Il était Prince. Elle était servante. Ce ne pouvait pas être possible mais... Un jour peut-être... Un jour sûrement...

C'est du moins ce qu'il espérait.

Publicité
Commentaires
Un capharnaüm dans ma tête
Publicité
Derniers commentaires
Publicité