Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Un capharnaüm dans ma tête
Newsletter
29 avril 2010

Eolhsand (Scène 1)

Rien n'est à moi (sauf la silhouette vêtue de noire). Le reste est à la BBC


Scène n°1 : Bonne vieille Habitude


Au milieu des bruits de travaux Gwen entendait des rires d'enfant. La jeune femme se demanda ce qui pouvait bien se passer. Avec tous les dégâts provoqués par le Dragon, même les enfants avaient mis la main à la pâte pendant les réparations. On ne les avait guère entendu jouer, crier ou rire ces derniers temps. Qu'est-ce qui pouvait donc provoquer cette soudain hilarité ?

Gwen se dirigea vers la source de ces rires pour le savoir et en y arrivant, elle faillit se mettre à rire elle aussi mais au vue de la position de son ami, elle préféra se contenter d'un sourire.

Tout devait être rentré dans l'ordre puisque Merlin était au pilori.

Mais qu'avait-il fait pour se retrouver ici ?

Elle profita d'une légère accalmie provoquée par un manque de légume pour s'approcher de son ami.

« Qu'est-ce que tu as fait ? »

Merlin lui sourit.

« J'ai malencontreusement renversé son petit déjeuner sur son Altesse Royale. »

Gwen lui lança un regard dubitatif.

« Bon d'accord, convint-il. Peut-être pas si malencontreusement que ça mais... C'est lui qui a commencé ! »

Gwen leva les yeux au ciel.

« Sois patient avec lui s'il te plait. Ces derniers temps ont été durs pour lui. »

Elle vit le regard de Merlin se durcir.

« Pas qu'ils n'aient pas été durs pour toi aussi ! Tenta-t-elle. Mais il est le Prince et... »

Merlin lui fit tant bien que mal signe qu'il comprenait et qu'elle n'avait pas besoin de poursuivre.

« Ils sont de retour Gwen. Tu ferais mieux de partir. »

Le jeune homme lui sourit mais elle vit bien que le cœur n'y était pas.

« On se voit plus tard. » lui dit-elle.

Elle lui serra la main pendant un court instant puis elle s'éloigna avant de devenir la cible involontaire des enfants.

Merlin était en train de regarder Gwen s'éloigner quand une tomate s'écrasa sur sa joue. A bien y réfléchir, parmi tous les légumes qu'on avait pu les jeter à la figure, c'était la tomate qui avait sa préférence. Elle ne faisait pas trop mal. Le jus partait facilement. Mais les tomates disparurent rapidement et les feuilles de choux et d'autres légumes prirent le relais.

Qu'est-ce que...

Son supplice avait un nouveau spectateur... Assez effrayant il faut bien le dire. Une cape noire le recouvrait des pieds à la tête. Sa capuche était relevée. Il était impossible de voir son visage. Il était impossible de savoir si on était en face d'un homme ou d'une femme. Mais vue sa petite taille, Merlin pensait qu'il s'agissait d'une femme.

Elle resta là, à observer, tout le temps que dura son supplice.

Merlin finit par être libéré mais les gardes qui se chargèrent de sa libération le jetèrent littéralement hors de l'estrade sur laquelle se trouvait le pilori. Après les légume, il n'avait plus qu'a salué la boue !

« Un peu d'aide ? »

Merlin releva la tête. Une main gantée de noire se trouvait devant son nez. Il leva les yeux. Dans l'ombre de la capuche, il réussit à distinguer le visage le plus pâle qu'il avait jamais vu et dans ce visage d'un blanc pur se détachaient deux yeux d'or. Merlin frémit. Un regard semblable le poursuivait parfois dans ses cauchemars.

« Savez-vous comment je peux obtenir une audience auprès du Roi ? » lui demanda la propriétaire de ces yeux semblables à ceux de Kilgharra.

...

Publicité
Commentaires
Un capharnaüm dans ma tête
Publicité
Derniers commentaires
Publicité